Bien que les risques de maladies cardiovasculaires puissent être évités jusqu’à un certain point grâce à une saine alimentation et une bonne hygiène de vie, certaines personnes à risques font également appel à un naturopathe.
Cette approche peut-elle améliorer leur situation?
ÉTUDE
Le Canadian College of Naturopathic Medicine (CCNM) a tenté d’y voir plus clair en réalisant des essais aléatoires contrôlés auprès d’individus âgés de 25 à 65 ans présentant des risques de développer une maladie cardiovasculaire.
Deux groupes ont été créés pour cette étude : le groupe « témoin » et le groupe « naturopathie ».
Pendant 52 semaines, les participants des deux groupes ont été suivis par leur médecin de famille. Le groupe « naturopathie » a toutefois reçu des conseils personnalisés additionnels d’un naturopathe à 7 occasions.
Une évaluation physiologique a été réalisée auprès de tous les participants à 3 reprises durant l’année. Lors de cette évaluation, le poids corporel, la circonférence de la taille, le profil lipidique, le taux de glycémie et la pression artérielle ont été mesurés.
RÉSULTATS
À la fin de l’étude, les participants du groupe « témoin » présentaient un risque d’être atteint d’une maladie cardiovasculaire sur une période de 10 ans (calculé d’après l’algorithme de Framingham) de 10,81 % comparativement à 7,74 % pour ceux du groupe « naturopathie ». Une réduction du risque de 3,07 %.
Le syndrome métabolique (SMet) a également été évalué selon les critères ATP III. Les participants du groupe « témoin » présentaient un risque de 48,48 % comparativement à 31,58 % pour ceux du groupe « naturopathie ». Une réduction du risque de 16,90 %.
À la lumière de ces résultats, il semble évident que les conseils d’un naturopathe peuvent contribuer à réduire les risques d’être atteint d’une maladie cardiovasculaire.
Source : Naturopathic medicine for the prevention of cardiovascular disease: a randomized clinical trial.