Remarquez-vous que vous vous sentez mieux et que vous avez plus d’énergie l’été que l’hiver ?
Il y a une raison très simple et je vous l’explique ici.
Votre corps et vos cellules ont besoin de lumière pour produire de l’énergie.
Le TAS soit le trouble affectif saisonnier est en fait une chose très réelle, et si vous vous sentez fatigué et faible, il y a une chance que le changement de saison vous affecte.
Afin de vous éviter du stress ou de l’anxiété, en pensant que quelque chose cloche chez vous, j’aimerais au contraire vous rassurer au sujet du TAS en vous apportant les explications nécessaires et quelques conseils pour vous aider à contrebalancer les effets que les courtes journées et les longues nuits pourraient avoir sur vous et votre énergie.
Des nuits plus longues signifient être exposées à plus de noirceur. Dans mes articles de blogue, je mentionne souvent le mot mitochondrie (cellules souvent décrites comme les « centrales énergétiques »). Il existe une enzyme spéciale dans vos mitochondries qui dépend de la lumière pour produire votre énergie, elle se nomme la cytochrome oxydase. Cette dernière contient du cuivre qui est essentiel pour absorber de la lumière rouge. La lumière rouge ou la lumière du soleil sont, elles aussi, essentielles pour un métabolisme oxydatif optimal.
Les cellules s’activent à la lumière au même titre que le corps réagit à la nourriture. En effet, les cellules produisent beaucoup plus d’énergie en présence de lumière en stimulant les mitochondries, qui à leur tour produisent plus d’énergie. C’est pourquoi la plupart des gens se sentent mieux l’été que l’hiver.
La lumière du soleil ou la lumière rouge peuvent :
• Influencer la production de progestérone,
• Protéger contre les radicaux libres,
• Stimuler la production d’énergie cellulaire,
• Diminuer les fringales,
• Augmenter l’immunité,
• Réguler l’aldostérone, la mélatonine et l’adrénaline.
L’obscurité fait exactement le contraire en stimulant une variété de substances inflammatoires telles que la sérotonine, l’œstrogène, l’adrénaline et le cortisol qui compensent pour la diminution de la production d’énergie.
Les effets cumulatifs de l’obscurité sur une longue période réduisent notre capacité à gérer le stress et peuvent conduire à la dépression et au trouble affectif saisonnier (TAS).
Les personnes qui vivent dans des endroits où les nuits d’hiver sont longues sont plus à risque de TAS, comme par exemple au Québec.
Certains des symptômes du TAS comprennent :
• Le désespoir,
• L’augmentation du sommeil,
• Moins d’énergie et de capacité de concentration,
• La perte d’intérêt pour le travail ou d’autres activités,
• Les mouvements lents,
• Le retrait social et l’irritabilité.
Est-ce que tout cela vous semble commun ?
Selon Ray Peat PhD, « il a été démontré que les personnes souffrant de dépression ont des niveaux élevés d’aldostérone pendant la nuit. L’obscurité stimule la mélatonine et supprime la respiration mitochondriale. L’obscurité est stressante et catabolique. Par exemple, chez les personnes âgées, l’urine du matin contient presque tout le calcium perdu au cours de la période de 24 heures, et les mitochondries sont particulièrement sensibles aux effets destructeurs de l’obscurité. Le sommeil réduit les effets cataboliques destructeurs de l’obscurité. Pendant la phase de mouvement oculaire rapide (rêve) du sommeil, la respiration est inhibée et le niveau de dioxyde de carbone dans les tissus s’accumule. Dans le sommeil réparateur, la tension d’oxygène est souvent assez faible et la tension du dioxyde de carbone suffisamment élevée pour déclencher la multiplication des cellules souches et des mitochondries. »
En hiver, nous perdons rapidement près de 3 heures de lumière du jour. Ce changement soudain de la lumière du jour disponible ralentit le métabolisme, influençant davantage la libération de substances inflammatoires et de stress. Des températures corporelles plus basses le soir qu’en journée sont associées à ce changement d’hormones. L’obscurité peut endommager les parties productrices d’énergie de nos cellules, les mitochondries, tandis que la lumière vive à spectre complet peut les restaurer.
Si vous êtes quelqu’un dont la température corporelle est déjà basse, si vous avez d’autres symptômes associés à une dégradation de la production énergétique ou si votre thyroïde est affectée, vous pourriez vous retrouver grandement touché par ce changement. Dans un état hypométabolique avec une diminution de votre fonction thyroïdienne, le fait de retenir et de maintenir la chaleur corporelle peut devenir quelque peu difficile.
Voici comment vous protéger contre les effets du TAS
• Le fait de manger des aliments qui favorisent la chaleur corporelle en bonne quantité selon votre corps est un élément clé pour répondre à vos besoins métaboliques. Par exemple, optez pour un bouillon de collagène avec l’ajout d’un bouillon de poulet salé.
• Les bains de sel d’Epsom chauds sont également très utiles pour restaurer les carences en magnésium tout en stimulant les processus métaboliques et la chaleur corporelle. N’oubliez pas que vous perdez votre chaleur par les extrémités. Les bains de pieds sont aussi utiles.
• Portez des vêtements chauds au lit. Selon la région dans laquelle vous vivez, parfois porter un bonnet et des chaussettes au lit peut être une chose très efficace pour retenir la chaleur corporelle.
• La luminothérapie à base de lumière rouge ou incandescente (500 watts) est un autre outil que vous pourriez trouver utile pendant ces longs mois d’hiver. Vous pouvez commencer par une séance de 15 minutes une fois par jour et augmenter ensuite à 30 minutes durant la période hivernale. La clé est d’exposer votre peau à la lumière à une distance de 12-18 pouces environ de votre corps. Le meilleur moment pour utiliser la luminothérapie est lorsque le soleil se couche pour créer une continuité de la lumière du jour.
• La vitamine D3, le café, le sel, les fruits tropicaux et l’activité physique sont aussi des options à considérer pour favoriser la production d’énergie et de chaleur.
N’oubliez pas que ces symptômes sont communs et ne font pas partie d’une santé globale. Avez-vous pensé à redéfinir votre alimentation? Voulez-vous être accompagné? Si vous désirez recevoir plus d’informations sur nos services ou pour une demande d’évaluation veilliez nous écrire ici.
Les mitochondries sont souvent décrites comme les « centrales énergétiques » des cellules, dans la mesure où elles contribuent à l’essentiel de la production d’ATP cellulaire à travers la β-oxydation, le cycle de Krebs et la chaîne respiratoire dans le cadre de la phosphorylation oxydative appelée l’ATP).
Inspiré par www.eastwesthealing.com