L’une des bonnes choses à propos de l’huile de poisson, c’est qu’elle est si instable que la majeure partie de celle-ci ne survit pas avant d’atteindre votre circulation sanguine où elle inhiberait votre fonction thyroïdienne. Elle se décompose en d’autres composés considérés toxiques, qui affecteront directement votre système immunitaire. Lors de la dégradation de l’huile de poisson, deux substances chimiques nommées acroléine, un cancérigène, et l’éthane que l’on peut mesurer dans l’haleine après avoir consommé de l’huile de poisson. Ces produits de dégradation toxiques sont immunosuppresseurs, ils ont donc un effet anti-inflammatoire qui les rend bénéfiques à court terme.
Cependant, l’acroléine est reconnue comme un polluant omniprésent dans notre environnement. Le problème est qu’il n’est pas seulement un polluant, mais également un produit dérivé de la peroxydation lipidique (oxydation des graisses) qui pourrait être générée de manière omniprésente dans les systèmes biologiques. Les acides gras polyinsaturés sont des sources d’acroléine qui provoquent une production d’acroléine qui se lie aux protéines. Plusieurs données suggèrent que l’acroléine liée aux protéines représente des marqueurs potentiels du diabète, du vieillissement, d’athérosclérose (vieillissement des artères) et du stress oxydatif, celui-ci accusé d’être à la base de nombreuses maladies chroniques.
L’acroléine est un produit cytotoxique majeur de la peroxydation lipidique. Son addition aux protéines neuronales a été démontrée dans les régions cérébrales atteintes chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Autrement dit, l’acréoline empêche le bon fonctionnement des cellules et inhibe principalement la respiration mitochondriale à plusieurs niveaux.
Ceci étant dit, ce qu’il faut retenir, c’est que les huiles de poisson sont très fragiles et s’oxydent rapidement à la lumière, chaleur et oxygène. Voilà pourquoi elles sont stables pour un poisson qui vit dans l’eau à 4°C et non pour l’humain qui maintient une température corporelle quasi constante de 37°C . De plus, il est démontré que lorsque nous sommes privés d’oméga 3, nous produisions naturellement de l’acide de Mead, un acide gras insaturé, qui produit les mêmes actions anti-inflammatoires sans supprimer le système immunitaire.
Si vous pensez être en carence en oméga 3, les oeufs provenant de poule libre, les crevettes (qui ne proviennent pas de la Thailande ou Vietnam), ou sardines en raison de 2 fois par semaines, comblera vos niveaux d’oméga 3 ainsi que les minéraux de traces.