Le Web regorge d’articles vantant les bienfaits de l’huile de poisson, qui seraient en partie due à sa richesse en acide gras oméga-3.
Mais qu’en est-il vraiment? Devrait-on consommer ce supplément qui figure parmi les 3 plus utilisés aux États-Unis?
S’il est vrai que l’huile de poisson possède certaines propriétés anti-inflammatoires, il faut savoir que ses effets, s’ils existent, ne sont que de courte durée et peuvent provoquer des dommages collatéraux.
Lors d’une entrevue qu’il a accordée en 2008, le docteur Raymond Peat a mentionné ironiquement que le bon côté de l’huile de poisson c’est qu’elle est si instable qu’elle a de la difficulté à atteindre la circulation sanguine. Ce qui en dit long.
Selon lui, l’huile de poisson inhibe la fonction thyroïdienne et se décompose en plusieurs éléments toxiques qui affectent le système immunitaire.
On retrouve parmi ces éléments toxiques, l’acroléine, l’éthane et plusieurs autres produits immunosuppressifs.
L’acroléine est connue, entre autres, comme étant un polluant cancérigène omniprésent dans l’environnement et comme aldéhyde responsable de la peroxydation lipidique. La peroxydation des lipides crée un stress oxydatif et qui peut, à long terme, accélérer le vieillissement, provoquer l’athérosclérose et le diabète.
Certaines recherches ont également démontré un lien entre l’Alzheimer et l’acroléine qui se retrouve en plus grande quantité dans le cerveau des personnes atteintes de cette maladie dégénérative et qui pourrait être en partie responsable du dysfonctionnement de la mitochondrie et de la perte d’énergie du cerveau.
Dans l’article intitulé, L’huile de poisson n’apporte aucune protection, qui traitait des effets des suppléments d’huile de poisson sur les maladies cardiovasculaires, il est mentionné d’éviter les suppléments d’huile de poisson et d’opter plutôt pour le poisson gras. Cette recommandation tient toujours.